Cette semaines sera probablement déterminante pour la tendance du 1 trimestre. Cette semaines les chiffres de l’inflation de Janvier (Core CPI) seront publiés au États-Unis. Cette publication risque d’alimenter les spéculations sur le calendrier et l’ampleur de la hausse des taux aux États-Unis. Comme vous le savez je reste assez optimiste même si je trouve qu’une deuxième vague de baisse est très possible. Pour moi le marché intègre déjà un certain nombre de mouvements « hawkish » de la FED et moindre embelli sur le front de l’inflation sera très positif. Les plus grosses capitalisation ont fait leurs publications donc la volatilité doit retomber et les indices américain sont sur des niveaux décents. S&P proche des 4,500 et Nasdaq des 14,500 je ne considère pas comme des niveaux dangereux.
Saxo Bank : Le marché boursier est encore fébrile, selon nous. Nous ne sommes pas à l’abri d’une hausse plus forte que prévu de l’indice des prix à la consommation aux Etats-Unis en janvier, ce qui pourrait alimenter les spéculations de durcissement monétaire par la Réserve Fédérale américaine. Les investisseurs hésitent actuellement entre une hausse de 25 points de base (c’est le consensus) et une hausse plus agressive de 50 points de base. La période actuelle, qui va perdurer jusqu’aux réunions de mars des banques centrales, va continuer d’être marquée par une forte volatilité. Nous sommes face à un marché algorithmique, donc momentum, qu’il est assez difficile d’appréhender. La bonne nouvelle, c’est que les conditions financières en zone euro et aux Etats-Unis sont encore très accommodantes si on compare aux années précédentes. Il y a une tension perceptible sur le crédit, par exemple. Mais dans des proportions limitées pour le moment. Nous sommes convaincus que l’évolution des conditions financières va être le principal facteur qui va dicter la tournure de la politique monétaire américaine dans les semaines et les mois à venir.
Les conditions financières commencent à se tendre aux Etats-Unis. Mais elles restent encore largement accommodantes. L’indice de stress financier de la Réserve de Kansas City se situe à -0,48 contre un pic à 2,64 au début de la pandémie. L’indice de stress financier du Bureau de Recherche Financière (Office of Financial Research, en anglais), qui est une autre référence suivie de près dans les salles de marché, est aussi comparativement bas. Il se situe à -1,79 contre un point haut récent à 10,26 atteint en mars 2020. Tant que le stress financier reste limité, on peut espérer une stabilisation des actions, à moyen terme. Tout cela va dépendre de la politique monétaire qui sera engagée des deux côtés de l’Atlantique et de l’évolution de l’inflation qui reste un casse-tête pour de nombreux investisseurs.
NVIDIA et Arm
BLOOMBERG : Nvidia abandonne son achat d’Arm auprès de SoftBank Group, selon des personnes familières avec la situation, s’inclinant devant l’opposition réglementaire et mettant fin à ce qui aurait été le plus gros contrat de l’industrie des puces. SoftBank prévoit maintenant de procéder à une offre publique initiale d’Arm, au lieu de l’accord, selon les personnes, qui ont demandé à ne pas être identifiées car le déménagement n’est pas encore public. L’introduction en bourse devrait avoir lieu au cours de l’exercice se terminant en mars 2023.
Amazon monte les Salaires
BLOOMBERG : Amazon fait plus que doubler le salaire de base maximum qu’il verse aux employés, passant de 160 000 $ à 350 000 $. Amazon a également déclaré qu’il augmentait les fourchettes de rémunération de la plupart des emplois dans le monde et modifiait le calendrier des attributions d’actions pour s’aligner sur les promotions. Comme de nombreux grands employeurs, Amazon a eu du mal à embaucher et à retenir des travailleurs ces derniers temps. Les médias indiquent que le taux de roulement au sein d’Amazon a atteint des niveaux de crise et qu’un nombre record de 50 vice-présidents sont partis l’année dernière.
Géopolitique : Russie, Ukraine et les États-Unis
BLOOMBERG : Le président américain Joe Biden a déclaré que le controversé gazoduc Nord Stream 2 entre la Russie et l’Allemagne serait arrêté si le président Vladimir Poutine ordonnait une invasion de l’Ukraine. Pendant ce temps à Moscou, le président français Emmanuel Macron a tenu près de six heures d’entretiens avec son homologue russe Vladimir Poutine et un long dîner de six plats qui s’est prolongé tard dans la nuit mais n’a abouti à aucune percée d’aucune sorte, plutôt à une réitération des positions et à un langage conciliant.
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