Encore désolé pour mon absence hier et notre Café du Dimanche. Et bienvenue à tous les nouveaux de notre Team Option Invest ! Mardi/Mercredi je vais publier la mise à jour de ma stratégie mensuelle.
La semaine passée a été marquée par n-ième changement d’humeur du marché envers les actions chinoises. Malgré les excellents résultats de Baidu la tech a été à nouveau vendue très agressivement. Aux États Unis la fête continue et nous rentrons de plus en plus dans un mode que j’appelle “le délire”. Il y a un sentiment que même les petites micro-corrections ne sont plus possibles. Comment peut-on interpréter cette dé-corrélation entre les 2 plus grandes économies au Monde? Autrefois on disait qu’au début d’un sell-off généralisé ce sont les émergents qui sont vendus en premier. Mais je trouvais toujours délicat de mettre la Chine dans les émergents, pour moi cette économie qui pèse plus de 20% du PIB mondial a déjà pas mal émergé quand même. Par ailleurs, nous n’observons pas le même phénomène sur les autres (vrai) marchés émergents.
Stagflation, mentionnée pour la première fois
Banque d’Angleterre pour la première fois a parlé de l’inflation sans croissance. Phénomène qu’est déjà là dans l’économie réelle mais ne fais pas partie des discours des banquiers centraux.
BLOOMBERG : Les deux principaux responsables de la Banque d’Angleterre ont soulevé des questions sur la certitude d’une augmentation des taux d’intérêt en décembre, notant que la décision serait finement équilibrée. Le gouverneur Andrew Bailey a déclaré que les risques pour l’économie britannique étaient “à double face” pour le moment, avec un ralentissement de la croissance et une augmentation de l’inflation, faisant écho aux commentaires de l’économiste en chef Huw Pill. Cela peut donner des raisons de douter d’une décision du mois prochain, que les investisseurs ont presque entièrement prise en compte.
Saxo Bank: La baisse observée en bourse en fin de semaine dernière n’est pas une mauvaise nouvelle. Cela va permettre aux investisseurs qui étaient à l’écart du marché de se positionner de nouveau à l’achat. En revanche, la conjonction du retour des restrictions et d’une inflation élevée est un vrai casse-tête pour les banques centrales. Nous n’avons aucune idée de la meilleure manière d’aborder la situation actuelle.
L’inflation est toujours un sujet d’inquiétude. Les prix à la production en Allemagne ont atteint le niveau record de 18,4% sur un an en octobre. L’indice des prix à la consommation pourrait grimper à 6% si les industriels répercutent la hausse des prix sur les consommateurs. Au Royaume-Uni, les ventes au détail ont augmenté de 0,8% sur un mois en octobre. Le consensus tablait sur une progression de seulement 0,5%. Au Canada, les ventes au détail se sont effondrées avec une baisse de 0,2% sur un mois en septembre. La hausse des prix semble pénaliser la consommation plus dans certains pays que dans d’autres.
COVID-19
BLOOMBERG: Le gouvernement britannique étend son programme de rappel de coronavirus, dans le cadre d’un effort pour éviter de suivre d’autres pays européens en imposant de nouvelles restrictions pour contrôler le virus. Le ministre de la Santé, Sajid Javid, a également déclaré qu’il n’était pas encore nécessaire que le pays mette en œuvre le « plan B » pour réprimer les niveaux d’infection à Covid toujours élevés.
Saxo Bank: Encore une fois, les analystes et les économistes ont été trop optimistes concernant la gestion de la pandémie. La décision d’un confinement généralisé en Autriche à partir d’aujourd’hui est la preuve que le vaccin n’était pas la solution miracle annoncée. D’autres pays pourraient suivre le même chemin (la Belgique, par exemple). Il est encore trop tôt pour appréhender les conséquences économiques exactes de la cinquième vague. En outre, il n’est pas certain que la population adhère au retour des restrictions. Cela fait presque deux ans que l’Europe alterne les périodes de confinement et de sortie de confinement. Un phénomène de lassitude émerge.
Biden et Stimulus
La chambre basse du Congrès américain a adopté un projet de loi sur les « infrastructures sociales » d’un montant de 1,75 billion de dollars. dollars, mais la bataille au Sénat s’annonce longue. Le débat sur le projet de loi au Sénat devrait débuter en décembre, le chef de la majorité Schumer se déclarant confiant dans son adoption d’ici la fin de l’année, mais il est clair que même si les sénateurs parviennent à un consensus, la chambre basse devra re- voter les amendements.
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