Le week-end a été chargé en événements. D’un côté poutine semble à nouveau changer les objectifs de la guerre. Le mot « dénazification » apparait de moins en moins sur la table des négociations. Au même temps l’annonce a été faite de se concentrer sur l’Est de l’Ukraine qu’est désormais déclaré comme l’objectif final bien moins ambitieux. D’un autre coté les rumeurs ont apparu sur l’empoisonnement des membres de la délégation qu’ont participé dans les pourparlers, notamment Roman Abramovich. Quelle sera la suite ? Difficile à dire. Biden n’a pas brillé non plus avec ces déclarations irresponsables lors de sa visite en Europe. En effet, en disant que poutine ne peut pas rester au pouvoir ouvre une boite de pandore des théorie de complots. A mon avis, Biden parfois ferait mieux de se taire car ce n’est pas la première fois qu’il lancent de propos ayant des conséquences internationales très lourdes.
La crise énergétique prend elle aussi une virage dangereuse. L’idée d’acheter le gaz et le pétrole avec des roubles n’a pas trouvé de succès d’après les membre de la G7 – les plus gros clients de la Russie. Le porte-parole du Kremlin a annoncé qu’une rupture des approvisionnements soit possible. Après, on sait peu sur les résultats de la visite de Biden en Europe ou la question énergétique était parmi les centrales.
Les marchés restent haussier car l’anticipation de la fin du conflit domine. Je reste réservé même si cette hausse s’inscrit dans mon scénario de base. Pour moi la crise est à venir et ce n’est qu’un rebond technique largement anticipé.
Saxo Bank: Nous n’attendons strictement rien sur le plan des négociations entre l’Ukraine et la Russie. Le Kremlin est engagé dans une guerre d’attribution, par nature longue. Croire à un règlement du conflit rapidement serait faire preuve de naïveté. En revanche, cette séance sera importante pour deux raisons principales. Premièrement, Lululemon va publier ses résultats. La marque d’habillement sportif créée au Canada a parfaitement réussi son expansion internationale. Elle a des clients fidèles. Elle a aussi franchi le cap de la pandémie sans difficulté. C’est une de nos valeurs préférées depuis que Virginie Robert (Constance et Associés) nous en a parlé il y a plusieurs années de cela. Deuxièmement, une statistique américaine majeure est attendue aujourd’hui. L’indice de confiance du consommateur devrait chuter pour le troisième mois consécutif à 107,0. La baisse des marchés boursiers, la hausse de l’essence et les risques géopolitiques sont quelques-uns des facteurs qui inquiètent le consommateur américain. Heureusement, la dynamique sur le marché du travail reste positive. Les créations d’emplois devraient être en hausse de 500 000 en mars (publication ce vendredi).
(Sources: Bloomberg, NYT, Saxo Bank, Reuters)
Guerre en Ukraine
Alors que les alliés de l’OTAN discutent des termes de tout accord de paix potentiel à conclure entre la Russie et l’Ukraine, des signes de divisions stratégiques émergent dans leurs rangs. Une série de dilemmes se précisent sur les conditions qui pourraient être jugées acceptables par l’Ukraine pour tout accord, notamment en ce qui concerne les garanties de sécurité que les membres de l’alliance pourraient offrir à Kiev. Il existe également des divergences sur les armes supplémentaires à envoyer à l’Ukraine et sur la question de savoir s’il est utile ou non de parler au président Vladimir Poutine.
Le président Joe Biden a déclaré qu’il n’annonçait pas de changement de politique américaine lorsqu’il a déclaré que le Russe Poutine “ne peut pas rester au pouvoir”, mais qu’il exprimait sa propre colère face à l’invasion de l’Ukraine. « Je ne rembourse rien. Le fait est que j’exprimais l’indignation morale que je ressentais », a déclaré Biden, après qu’on lui ait demandé s’il regrettait une remarque qui avait alarmé certaines capitales alliées.
Moral des Consommateurs Allemands
Le moral des consommateurs allemands devrait s’effondrer en avril alors que la guerre en Ukraine a poussé les attentes économiques et de revenus des ménages à de nouveaux niveaux record depuis la crise financière de 2009, selon une enquête publiée mardi. L’institut GfK a déclaré que son indice de confiance des consommateurs, basé sur une enquête auprès d’environ 2000 Allemands, a chuté à -15,5 points en avril, contre -8,5 points révisés un mois plus tôt, le plus bas depuis février 2021. Les analystes interrogés par Reuters s’attendaient en moyenne à ce que l’indice chute à -14,0. “En février, les espoirs étaient encore grands que le sentiment des consommateurs se redresse avec l’assouplissement des restrictions liées à la pandémie. Cependant, la guerre en Ukraine a fait disparaître ces espoirs dans les airs”, a déclaré l’expert en consommation de GfK, Rolf Buerkl, dans un communiqué.
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