Les marchés continue la correction et la Chine baisse encore les taux. Comme attendu cette correction n’est plus réservée aux valeurs de la tech très surévaluées mais sur l’ensemble de la cote boursière. La Chine était proactive dans la gestion de sa politique monétaire et maintenant ils ont le luxe de baisser les taux quand l’économie montre des signes de faiblesse. On ne peut pas le faire ni aux États Unis ni, encore moins, en Europe.
REUTERS: Les autorités monétaires chinoises ont signalé qu’elles prendront d’autres mesures d’assouplissement cette année pour soutenir le ralentissement de la croissance de la deuxième économie mondiale. Les données publiées lundi ont montré une faiblesse de la consommation et le secteur immobilier assombrissant les perspectives malgré une forte croissance globale.
Saxo Bank: C’est toujours dans un environnement de marché très incertain qu’évoluent les investisseurs en ce début d’année. Les intervenants de marché reconsidèrent leurs expositions et sont à la recherche d’autres alternatives à l’image de la belle progression de l’or qui tire son épingle du jeu dans une configuration qui reste pourtant encore favorable au dollar. Le Nasdaq perd désormais 10 % par rapport à son plus haut de novembre alors que la technique des achats sur repli, si efficace l’année dernière, fait toujours des adepte. Il est fort probable qu’en ce début d’année ce soient bien les résultats d’entreprises qui permettraient une accalmie et une sortie par le haut.
Ma Stratégie
Je ne reste plus inactif sur les marchés. Je comprends les risques et je ne pense pas que la correction soit terminée. En revanche je ne crois pas que le COVID-19 soit terminé non plus et je ne cesse pas de m’étonner d’un grand nombre de commentaires « positifs » encore plus absurdes qu’au début de la crise sanitaire. Je ne peux pas passer à côté des opportunités dans les BioTech producteurs de vaccins qui ne sont plus dans la Catégorie D, mais directement dans B avec une opportunité de devenir la prochaine Catégorie A s’ils réussissent à diversifier leur pipeline.
J’ai également ouvert des toutes petites positions dans Intellia et quelques entreprises liées au sous-secteur de l’Intelligence Artificiel. Les deux positionnement sont stratégiques et je suis prêt à passer une correction (voir un krach boursier) avec ces valeurs dans mon portefeuille avec une exposition raisonnable (comme toujours!).
Yellen n’a pas peur d’Omicron
BLOOMBERG: La secrétaire au Trésor, Janet Yellen, a déclaré qu’elle était convaincue que la variante omicron du coronavirus ne ferait pas dérailler la reprise économique américaine. Yellen a crédité les taux de vaccination élevés aux États-Unis et les dépenses d’urgence des villes et des États rendues possibles par le plan de sauvetage américain de l’administration Biden pour avoir empêché un impact plus grave de la variante. Par ailleurs, Biden a déclaré que c’était le travail de la Réserve fédérale de contenir le rythme d’inflation le plus rapide depuis des décennies et a soutenu les plans de la banque centrale visant à réduire la relance monétaire.
COVID-19 Omicron
BLOOMBERG: Les infections quotidiennes à Covid en France ont dépassé 430 000 pour la deuxième journée consécutive, ce qui a conduit le gouvernement à prolonger un mandat de travail à distance pour contenir la propagation du virus dans le pays. Ailleurs, Hong Kong prévoit d’arrêter les cours en personne du secondaire à partir de lundi alors qu’il s’efforce de contenir les épidémies jumelles de Covid causées par les variantes omicron et delta alors que la Chine intensifie son régime de test après avoir lié au moins deux cas d’omicron aux extrémités opposées du pays aux colis internationaux.
Russie/Ukraine et US
BLOOMBERG: Le président Joe Biden a déclaré qu’il pensait que Vladimir Poutine ne voulait pas d’une guerre à grande échelle, mais qu’il « interviendrait » sur l’Ukraine après avoir amassé 100 000 soldats à sa frontière, dans le cadre d’une évaluation extraordinairement brutale des intentions russes et de la réponse probable de l’Occident. Alors que le président a déclaré que les États-Unis et leurs alliés européens étaient unis pour faire en sorte que la Russie soit confrontée à de « graves conséquences économiques », Biden a reconnu ce que ses principaux collaborateurs n’avaient jusqu’à présent dit qu’en privé : que les alliés de l’OTAN sont divisés sur ce qu’il faut faire si la Russie agit. contre l’Ukraine qui n’est pas une invasion.
