La semaine sera très active avec la FED, la BCE mais aussi la suite des trimestriels. Certainnes choses sont déjà dans le prix, notemmanet la hasse de 25 points de base de la FED.
First Republic Bank
Nous ouvrirons la semaine sur la vente forcée des actifs de First Republic Bank, l’accord devrait être conclu avant l’ouverture du marché boursier asiatique, il y a six candidats, dont JPMorgan. La vente forcée est négative, mais elle est principalement prise en compte dans le prix, et si elle donne une correction sur le marché boursier, ce ne sera qu’à court terme.
La France est dégradée par Fitch
La dégradation de la France de AA- à AA par Fitch est un négatif important pour la zone euro et Macron personnellement, mais une partie de cela a déjà été prise en compte dans le prix de l’euro, et cela devrait également refroidir les ardeurs de la BCE concernant la poursuite de la hausse des taux.
(Source: Le Monde): https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/04/28/l-agence-de-notation-fitch-degrade-la-note-de-la-france_6171457_3234.html
Le coup est rude pour l’économie française, mais également pour le gouvernement, qui comptait sur la promulgation de la réforme des retraites pour rassurer les marchés sur la situation financière de la France. L’agence de notation financière Fitch Ratings a dégradé d’un cran la note de la France, vendredi 28 avril, celle-ci passant de AA sous perspective négative à AA−, sous perspective stable.
L’agence invoque les tensions sociales récentes qui pèseront, selon elle, sur la capacité du pays à réduire le déficit et la dette, ainsi que des perspectives de croissance moins élevée qu’anticipé. « L’impasse politique et les mouvements sociaux (parfois violents) constituent un risque pour le programme de réformes de Macron et pourraient créer des pressions en faveur d’une politique budgétaire plus expansionniste ou d’un renversement des réformes précédentes », écrit l’agence de notation dans un communiqué.
Réunion de la Fed
Il n’y aura pas de nouvelles prévisions, la Fed publiera une décision sur le taux à 20h00, heure de Paris, avec un bref accompagnement, Powell à 20h30, heure de Paris, parlera des raisons de la décision et des perspectives d’une politique future.
Les marchés s’attendent à ce que la Fed relève ses taux de 0,25 % et annonce la fin du cycle de hausse des taux, ce qui est l’option la plus probable. Les nuances de la rhétorique comptent, la déclaration d’accompagnement de la Fed pourrait écrire comme la fin du cycle de hausse des taux (avec des mises en garde quant au maintien de la possibilité de hausses de taux supplémentaires si l’inflation se maintient), mais pourrait indiquer que la Fed fait une pause dans le cycle de hausse des taux pour comprendre l’impact sur l’économie du resserrement des conditions de crédit et de la hausse globale des taux de la Fed.
Les réactions des marchés seront différentes lorsque la fin du cycle de hausse des taux est annoncée (quoique avec des réserves) et lorsqu’une pause est annoncée, dans le cas extrême, l’appétit pour le risque sera moins prononcé. Powell doit être dovish, car il n’y a aucune raison d’avoir une rhétorique hawkish. L’économie ralentit, le marché du travail ralentit, l’inflation sous-jacente baisse dans le secteur des services, aucune raison de taper plus fort encore.
Franchement, il n’y a aucune raison pour que la Fed augmente ses taux non plus, mais il est peu probable que Powell veuillent effrayer les marchés sans hausse de taux, étant donné que la plupart des traders pensent que le taux sera relevé.
Cependant, il y a une chance qu’il n’y ait pas de hausse des taux, et dans ce cas, l’appétit pour le risque sur les marchés sera plus fort, bien qu’à l’heure actuelle, le marché boursier puisse chuter en raison de la crainte que la Fed estime que l’économie américaine est déjà en récession.
Réunion de la BCE jeudi
Selon les initiés, la BCE augmentera ses taux de 0,25%, les initiés de la BCE trompent rarement, et l’incertitude générale et la résistance des banques centrales du sud compensent largement le risque d’une hausse des taux de 0,50%.
Pour l’euro, les indications de la BCE concernant les perspectives d’une hausse des taux lors des prochaines réunions sont d’une importance primordiale. Il est peu probable que les colombes de la BCE, qui sont majoritaires au sein de la BCE, acceptent un engagement de relever le taux de 0,25% lors de la réunion de juin, cela n’est possible qu’à la suite d’un consensus sur le programme QT, mais son changement est également peu probable.
Il est logique d’indiquer qu’une décision sur le taux doit être prise à chaque réunion, en fonction des données économiques entrantes. La rhétorique de Lagarde aura de l’importance si Christine dit que la décision de relever les taux en juin n’a pas été prise et qu’une pause dans le processus de remontée des taux est possible : l’euro devrait baisser.
Rapport sur le marché du travail américain
Au moment où le non-pharma américain sera publié, les marchés disposeront de l’intégralité des informations : décision de la Fed, rapports ISM et ADP, rapports Big Tech blue chips.
Si la Fed annonce la fin du cycle de hausse des taux et que les rapports se prononcent en faveur d’une croissance économique certes faible, mais forte, alors un secteur non agricole fort soutiendra l’appétit pour le risque.
Si les rapports économiques sortent faibles, la Fed n’annoncera qu’un passage en mode pause avec une éventuelle nouvelle hausse des taux en l’absence de baisse de l’inflation, puis pour l’appétit pour le risque sur le non agricole, un rapport assez fort en termes de le nombre d’emplois dans un contexte de forte baisse des salaires est nécessaire.
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