L’explication bidon donnée par Bloomberg sur la hausse des marchés le Mercredi, après le discours de la FED, n’était pas crédible. Toute cette hausse a été effacée hier avec la chute logique du secteur technologique et la rotation envers « value » ou encore plus la 10-ans Américain. Je note l’intérêt envers l’or. Value et métaux sont des segments que je privilégie pour 2022 comme j’ai présenté dans le dernier Café du Dimanche. Je commence à croire que le retournement illogique des marchés le Mercredi était un résultat d’une manipulation. Nous nous souvenons que la FED a un grand allié sur les marchés – BlackRock le plus gros Asset Manager au monde et le plus gros émetteur des ETF.
Pour moi nous sommes face aux mouvements tectoniques avec la fin du long cycle de l’argent facile. La FED n’a rien proposé en contrepartie donc le marché devra faire face aux réalités économiques, pour la première fois depuis 12 ans – la fin de la crise des Subprimes quand le principe des QE a été introduit. Tout de même je n’exclus pas le Rallye de Noël. Mais ceci doit être vu comme une opportunité pour adapter sa stratégie pour 2022 dans les meilleurs conditions.
Voici ce que écrit Bloomberg ce matin, très contrasté à la joie du hier : Les actions et les contrats à terme sont en baisse vendredi au milieu d’une baisse des actions technologiques, alors que le sentiment est touché par le resserrement de la politique monétaire pour lutter contre l’inflation et les risques de croissance dus à la variante du virus omicron. Les principales banques centrales ont fait un grand appel cette semaine, décidant que le coronavirus n’est plus le moteur de toutes leurs décisions, l’inflation étant désormais une menace plus grande. La banque centrale se concentre aujourd’hui sur la Russie, qui devrait enregistrer une nouvelle forte augmentation du taux d’intérêt directeur vendredi alors que l’inflation reste le double de son objectif. Du jour au lendemain, la Banque du Japon a montré des signes d’un retrait prudent du soutien à la pandémie.
Saxo Bank : Toutes les réunions de banques centrales de cette semaine ont été couronnées de succès. Les banquiers centraux ont dévoilé leur feuille de route pour les mois à venir, ce qui a rassuré les investisseurs. Il y a bien sûr des questions en suspens concernant la trajectoire de l’inflation. Mais ce qui compte pour le moment c’est de savoir où nous allons. Le plus important pour un investisseur est d’avoir de la visibilité à court et à moyen terme. Ainsi, il peut ajuster son portefeuille d’investissement en conséquence. A moins d’un accident de parcours dans les heures ou les jours à venir, le marché boursier est certainement prêt pour son traditionnel rallye de Noël. Tous les sujets un peu complexes, comme le variant Omicron et la relance chinoise par exemple, seront traités en janvier. Comme c’est souvent le cas, nous nous attendons à ce que le premier mois de l’année soit favorable à une consolidation.
COVID-19 et Omicron
OMS nous a promis du concret sur Omicron dans 2/3 semaines après son apparition. Ce variant a été détecté le 26 Novembre 2021, pour le moment aucune nouvelle rassurante tandis que les cas explosent et il y a des décès.
NYT : Les premières données des États-Unis suggèrent que, comme en Grande-Bretagne, au Danemark et en Afrique du Sud avant elle, la nouvelle variante Omicron du coronavirus se propagera rapidement. La part des cas causés par Omicron est passée de 0,4 % à 2,9 % en une semaine aux États-Unis, et elle est bien plus élevée dans certaines régions du pays. Beaucoup est encore inconnu sur la variante. Les scientifiques pensent que les vaccins offriront toujours une protection contre les pires conséquences, en particulier pour les personnes qui ont reçu des injections de rappel, bien que les infections révolutionnaires soient courantes. Il existe des preuves précoces que les cellules T, qui peuvent aider à éviter une maladie grave, devraient toujours reconnaître la variante même si elle échappe aux anticorps produits par les vaccins. Pour tenir Omicron à distance, la France a interdit les voyages non essentiels à destination et en provenance de la Grande-Bretagne, qui a signalé hier 88 376 nouveaux cas, un deuxième record quotidien consécutif. La France avait déjà fermé les boîtes de nuit pendant quatre semaines et resserré certaines règles dans les écoles alors qu’elle faisait face à une augmentation des cas attribués à la variante Delta.
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