La semaine très importante. Le 2 Novembre lors de la réunion de la FED le taux directeur sera monté de 75 points de bases. C’est largement attendu et pricé par les marchés. En revanche le commentaire de Powell est attendu avec impatience. Je n’ai aucune idée quel discours proposera t il au marchés. Il n’y a aucune raison fondamentale pour le pivot, en plus après l’abandon de « grain deal » par poutine, l’inflation devra à nouveau revenir sur le devant de la scène. Politiquement la hausse des marchés, inévitable en cas d’un pivot de la FED, peut être mal prise par les électeurs car cela mettrait en avance une fracture entre les riches et les pauvres. Je tends à penser que Powell peut décevoir les marchés cette fois, même si je n’ai aucune position dans ce sens. Tout simplement le changement de la politique n’est pas justifié pour le moment. Je pense que Powell essayera de rien dire tout simplement par rapport à la politique future sur les taux.

(Bloomberg): Les investisseurs viennent de terminer une semaine mouvementée, confrontés à une vague de bénéfices de certaines des plus grandes entreprises américaines ainsi qu’à une pile de nouvelles économiques et géopolitiques incertaines, mais ce qui s’en vient pourrait être encore pire. En l’espace de seulement sept séances de bourse, il y aura quatre événements majeurs qui pourraient façonner les perspectives du marché pour le reste de l’année. Le 2 novembre, la Réserve fédérale annoncera sa dernière décision en matière de taux d’intérêt et donnera des indications sur la voie à suivre. Deux jours plus tard, le rapport sur l’emploi d’octobre fournira un aperçu important du ralentissement de l’embauche. Le 8 novembre, les élections de mi-mandat pourraient inaugurer un changement dans le parti qui contrôle le Congrès. Et enfin, le 10 novembre, il y a l’indice des prix à la consommation, un rapport qui a joué un rôle clé dans l’élaboration des attentes concernant la trajectoire de la Fed.

Macro Chinois

(Investing.com)- L’activité manufacturière chinoise a diminué de manière inattendue en octobre, selon les données publiées lundi, dans un contexte de nouvelles perturbations dues aux blocages liés au COVID et d’un ralentissement de la demande mondiale d’exportations du pays.

L’indice officiel des directeurs d’achat (PMI) affichait 49,2 en octobre, manquant les attentes de 50,0 et tombant également en dessous de la lecture de septembre de 50,1, selon les données du China Logistics Information Center.

Une lecture inférieure à 50 indique une contraction. Le PMI manufacturier est maintenant de retour en territoire de contraction après avoir augmenté de manière inattendue en septembre.

Réalité pour Sunak

(Bloomberg): Rishi Sunak a obtenu l’approbation des marchés financiers dès ses premiers jours en tant que Premier ministre. Sa première semaine complète au pouvoir pourrait être plus difficile. La politique économique du nouveau premier ministre devrait faire l’objet d’un examen minutieux alors que la Banque d’Angleterre livre ce qui pourrait être sa plus grande hausse des taux d’intérêt en plus de 30 ans et que le gouvernement cherche à combler le trou de plusieurs milliards dans les finances du pays avant une prochaine déclaration budgétaire. mois. Les questions continuent également de tourbillonner sur les atteintes à la sécurité de sa ministre de l’Intérieur, Suella Braverman, mettant en doute le jugement politique de Sunak en la renommant à ce poste. Dans le même temps, la confiance des entreprises britanniques est tombée à son plus bas niveau depuis mars 2021, soulignant les turbulences de l’économie.

Grain Deal

(Bloomberg): La Turquie, les Nations Unies et d’autres ont cherché des moyens de sauver l’initiative ukrainienne d’exportation de céréales après que Moscou a déclaré qu’elle se retirerait indéfiniment à la suite d’une attaque contre sa flotte navale de la mer Noire. Le blé à Chicago a bondi de 7,7 % à 8,9325 $ le boisseau à l’ouverture lundi avant de grimper à 5,9 % à 10 h 06 à Singapour. La Russie a déclaré samedi qu’elle suspendait l’accord après que ses navires au large de Sébastopol en Crimée annexée ont été touchés par des drones aériens et sous-marins qu’elle a imputés à l’Ukraine. La Turquie et l’ONU, qui ont travaillé ensemble pendant des mois pour négocier l’accord de transit sûr pour les expéditions de céréales depuis trois ports ukrainiens, ont repris le travail dimanche.