En début de semaine, les marchés vont réévaluer le bloc de données du chômage US. Le rapport fort sur le marché du travail et une forte baisse de l’ISM des services ont conduit à une surréaction des marchés. Les membres de la Fed s’intéressent avant tout aux rapports sur l’inflation (CPI).
Le mardi le Président de la Fed J. Powell rappellera que la Banque Centrale Américaine est indépendante. On l’oublie souvent. Etant donné que tous les rapports ne seront pas encore publiés, il essayera probablement de reporter les sujets les plus sensibles à la prochaine réunion du Février. Powell va très probablement se concentrer sur le sujet du symposium et aux réflexions générales sur l’économie américaine et la politique de la Fed.
La principale publication de la semaine sera le rapport sur l’inflation américaine, le CPI, jeudi. C’est la statistique la plus surveillée par les marchés en ce moment. Une baisse de l’inflation plus forte que prévu entraînera une autre forte vague de hausse des marchés et de l’appétit pour le risque général. Ce mouvement nous amène sur la résistance du canal baissier sur l’indice S&P 500 (voir la vidéo du Café du Dimanche, chapitre l’Analyse Technique). La baisse de l’inflation sur un an sera logique du fait de la base haute de 2022. Si l’inflation baisse légèrement sur l’année, et que la croissance sur le mois est supérieure aux prévisions, il faut s’attendre à une aversion pour le risque sur fond de hausse du dollar. Le rapport du Michigan sera également important à surveiller car il donnera une idée sur les attentes par rapport à l’inflation.
La balance commerciale de la Chine aura un impact sur l’appétit pour le risque. En cas d’une bonne surprise, très possible avant le Nouvel An Chinois, les actions chinoises peuvent vivre une nouvelle vague de hausse.
Par ailleurs l’appétit pour une nouvelle émission de la dette américaine sera intéressant à surveiller dans le contexte de l’inflation élevée et les taux qui ne cessent pas de monter.
Actualités
Crise énergétique
(Bloomberg) – Les prévisions pessimistes pour un hiver particulièrement rigoureux en Europe pourraient ne pas se concrétiser après tout. Des températures plus douces, une sélection plus large de fournisseurs d’énergie et des efforts pour limiter la demande se combinent pour aider le continent à éviter certains de ses pires scénarios. Le ministre allemand de l’Economie, Robert Habeck, qui joue un rôle clé dans la réponse de son pays à la crise, affirme qu’un effondrement de l’industrie européenne semble avoir été évité. La flambée des prix de l’énergie, déclenchée en partie par l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février dernier, a déjà coûté à l’Europe près de 1 000 milliards de dollars.
Statistiques économiques
(Investing.com) – Les marchés boursiers européens ont légèrement augmenté lundi, le sentiment étant stimulé par la décision de la Chine de rouvrir complètement ses frontières ainsi que par une production industrielle allemande plus forte que prévu.
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