Comme attendu la volatilité expose sur les marchés. Hier, je suis resté passif. Ni « profitais » de la baisse du Vendredi, ni coupé/augmenté mes hedge Short. Tout simplement parce que la visibilité est nulle. OMS sont préoccupés, mais il leur faut 2-3 semaines pour donner des informations concrètes. Il a eu des informations comme quoi le variant Omicron « causing mild diseases », le marché a lu comme « pas très grave » et s’est offert un rebond violent. Je ne comprends pas comment peut-on emmètre de tels hypothèse à ce stade sachant on ne connait strictement rien. Mon approche est le même, tout comme avant encore ces évènement avec Omicron – c’est de rester prudent et n’hésiter pas à prendre ces profits. Et suivre les Café du Dimanche bien sûr !
FED a peur déjà d’Omicron
Comme je disais la FED n’hésitera pas de profiter de l’actualité pour arrêter son « tapering ». Et voilà ! On ne connait encore rien et la FED avec Powell en parle déjà.
BLOOMBERG : Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a déclaré que la variante omicron présente des risques pour les deux côtés du mandat de la banque centrale d’atteindre des prix stables et un emploi maximal. Il n’a pas discuté de mesures spécifiques de politique monétaire ou de la possibilité de modifier le rythme de la diminution de ses achats d’actifs – un problème clé que d’autres responsables ont signalé dans des remarques récentes. Powell, qui a été renommé la semaine dernière, comparaîtra devant le comité sénatorial des banques cet après-midi, avec la secrétaire au Trésor Janet Yellen, au cours de la première des deux journées d’audiences de surveillance du Congrès liées à la relance de la pandémie.
Omicron COVID-19
Saxo Bank: Sur le front de la pandémie, de nouveaux cas du variant Omicron ont été repérés (6 nouveaux cas en Ecosse hier). L’Afrique du Sud, qui est le premier pays à avoir détecté le variant, est sur le point de faire face à une quatrième vague. En France, les indicateurs ont viré à l’orange. Le taux d’incidence a bondi pour toutes les catégories de la population : +92% pour les 10-19 ans ; +43% pour les 30-39 ans et +52% pour les 60-69 ans, par exemple. Chez les enfants de 6 à 10 ans, le taux d’incidence est désormais au-dessus du seuil des 500. Cela fait craindre une augmentation des fermetures de classe et des difficultés croissantes pour les parents afin de concilier travail et vie scolaire. De nouvelles mesures de restrictions sont probables, à court terme. Le principe de précaution va prévaloir face au variant Omicron.
Le rebond des actions européennes de lundi n’a peut-être pas marqué la fin des baisses induites par l’omicron, car les contrats à terme sur actions européennes pointent à nouveau vers une ouverture négative. Dans des commentaires publiés ce matin, le PDG de Moderna a déclaré au Financial Times que les vaccins existants seraient moins efficaces pour lutter contre l’omicron que les souches antérieures de Covid-19 et que cela pourrait prendre des mois avant que les sociétés pharmaceutiques puissent fabriquer de nouveaux jabs spécifiques à une variante à grande échelle. Moderna et son homologue BioNTech travaillent tous deux sur des vaccins adaptés à la nouvelle variante, et leurs calendriers suggèrent que les injections pourraient être prêtes au début de l’année prochaine.
BCE et Inflation
Saxo Bank : L’inflation en zone euro est à un niveau inconfortablement élevé. Pour autant, la Banque Centrale Européenne ne semble pas disposée à réagir. Au cours des derniers jours, plusieurs membres du Conseil des gouverneurs (le vice-président Luis de Guindos hier, par exemple) ont réaffirmé que les pressions inflationnistes sont temporaires et qu’elles vont s’atténuer à partir de 2022. C’est de moins en moins probable. La crédibilité de l’institution est en jeu. Une erreur de politique monétaire n’est pas exclue. L’estimation flash de l’inflation en zone euro en novembre devrait être un électrochoc pour le marché. Le consensus s’attend à une poursuite de la hausse, à 4,3% sur un an après 4,1% en octobre. L’effet de base explique en partie la hausse. Mais la crise énergétique et les perturbations durables des chaînes d’approvisionnement sont des facteurs aussi importants pour expliquer la pression à la hausse sur les prix. Ces facteurs sont durables, selon nous. La crise énergétique s’atténuera au printemps du fait des températures plus clémentes. Mais elle pourrait ressurgir à l’automne prochain. Les perturbations du commerce international continueront tant que la Chine appliquera une politique zéro covid stricte. Ce sera le cas une grande partie de l’année prochaine.
L’inflation en zone euro reste élevée. En estimation flash, l’indice des prix à la consommation a atteint 5,6% sur un an en novembre en Espagne (5,4% en octobre) et 5,2% en Allemagne (4,5% en octobre). L’estimation flash pour l’ensemble de la zone euro qui va être publiée à 11h va être douloureuse. Hors zone euro, la Pologne a instauré un bouclier anti-inflation. L’indice des prix à la consommation a atteint 6,8% sur un an en octobre. Le gouvernement a décidé de baisser plusieurs taxes : baisse de la TVA sur l’électricité de 23% à 5%, baisse de celle sur le gaz de 23% à 8% et abolition de la TVA sur les carburants. Ces mesures sont temporaires et vont coûter au gouvernement environ 10 milliards de zlotys soit environ 2,14 milliards d’euros. Elles pourraient être étendues dans le temps si la crise énergétique perdure.
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