La chute du hier a effacé tous les gains du Mercredi. Je dis toujours que la semaine de la FED est très particulière et il faut généralement plusieurs séances pour digérer les résultats. Nous pouvons même construire un système du trading autour de cette hypothèse. Le trend du FED DAY ce fait inversé dans les 2 séances qui viennent avec une probabilité supérieure à 50%. Alors, mes amis traders qu’en pensez-vous ? Il faut rester franc et je reconnais que j’étais surpris. En effet le fond fondamentale n’a pas du tout changé entre Jeudi et Vendredi. Même pas de discours de Bullard dans un sens inverse de Powell. Mais pourtant les marchés ont brutalement changé d’avis sur la même base fondamentale. Nous pouvons toujours trouver une explication après coup, comme font les experts de la BFM, mais hier c’était quand même tiré par les cheveux.
Ma Stratégie
Mes hedges avec des Option PUT (que j’ai présenté dans le Club Option Invest) commence a bien performer. Malheureusement les options expirent le 17 Juin donc par beaucoup du Theta qui reste et je peux vite reperdre mes gains si le marché se retourne, mais avoir ce filet de protection en options est quand même sympa.
(Sources : Bloomberg, NYT, Saxo Bank)
Macro
Le marché boursier reste dynamique puisque les opérations sur les petites et moyennes valeurs se multiplient ces dernières semaines (Hiolle Industries, Albioma, Generix Group etc.). Ce n’est que le début. La baisse des valorisations est propice à ce type d’opérations. Pour l’instant, les fonds ont encore beaucoup de liquidité à investir, surtout les fonds américains (qui profitent souvent du passage du taux de change pour faire leurs emplettes). C’est aussi un bon signal que la Bourse de Paris (en l’occurrence Euronext Growth) attire l’intérêt des investisseurs étrangers. Il y a aussi du mouvement de l’autre côté des Pyrénées. Nous avons récemment appris que la Bourse de Madrid pourrait lancer un indice IA (intelligence artificielle) afin d’attirer les entreprises européennes dans le domaine. L’idée serait d’être coté sur le BME Growth (l’équivalent d’Euronext Growth) – un marché qui reste toutefois peu liquide mais qui comporte quelques belles pépites. A suivre.
Krach de la Tech
Une chute à Wall Street des actions, des obligations et à peu près tout le reste, à l’exception du dollar – l’actif incontournable en période de turbulences – s’est répercutée dans la région Asie-Pacifique vendredi, provoquant encore plus de pertes pour les investisseurs harcelés. Une inflation élevée et une vague mondiale de resserrement de la politique monétaire, alliées à l’impact de l’invasion russe de l’Ukraine et des blocages de Covid qui sapent la croissance en Chine, rendent le sentiment très vulnérable. Les contrats à terme sur actions européennes indiquent un début de négociation prudent, et la volatilité reste le mot d’ordre sur des marchés mondiaux fébriles.
BCE et la Hausse des Taux
L’approche lente de la Banque centrale européenne pour commencer les hausses de taux d’intérêt semble de plus en plus audacieuse à un moment où la plupart de ses homologues se resserrent vigoureusement. Au terme d’une semaine ponctuée par des hausses mondiales des coûts d’emprunt pour juguler l’inflation, notamment une accélération d’un demi-point de la part de la Réserve fédérale américaine et la quatrième hausse consécutive de la Banque d’Angleterre, les responsables de Francfort sont loin d’emboîter le pas. La guerre en Ukraine et la perturbation potentielle des approvisionnements énergétiques russes font partie des variables qui font réfléchir. Le responsable politique de la BCE, Robert Holzmann, a suggéré jeudi que le Conseil des gouverneurs discutera d’une hausse des taux lors de sa réunion de juin, mais ses collègues sont plus circonspects.
Il faut sauver le soldat Panetta. Fabio Panetta, membre du directoire de la Banque Centrale Européenne, est certainement la dernière colombe au sein du Conseil des gouverneurs (en faveur du maintien d’une politique monétaire accommodante). Il s’est inquiété hier que l’économie de la zone euro soit déjà entrée en phase de stagnation et a appelé à attendre la publication des chiffres du PIB en zone euro au deuxième trimestre (le 20 juillet) avant de prendre une décision concernant l’opportunité d’une hausse des taux (une réunion de la banque centrale est prévue le 21 juillet). A l’instar de nombreuses autres banques centrales (Réserve Fédérale américaine, Banque d’Angleterre etc.), la Banque Centrale Européenne va devoir arbitrer entre la hausse durable de l’inflation et les risques baissiers qui s’accroît sur la croissance économique. Mais si l’institution s’en tient strictement à son mandat, elle va logiquement privilégier la lutte contre l’inflation (elle est déjà nettement en retard sur cet aspect).
Inflation
A ce niveau on parle d’hyperinflation (lorsque l’inflation en variation annuelle est supérieure à 50%). L’indice des prix à la consommation en Turquie a atteint le chiffre précis de 69,97 sur un an selon la dernière estimation – c’est juste un poil en dessous du niveau de 70% attendu par le consensus. L’inflation sous-jacente (hors produits volatils) est toute aussi élevée, à 52%. La progression de l’inflation ne va pas s’arrêter de sitôt. En effet, l’indice des prix à la production a atteint 122%. Il est évident qu’une partie de cette inflation va être répercutée sur les consommateurs, lorsque c’est possible. Peu de pays font pire que la Turquie (Venezuela et Liban, en particulier). En se basant sur l’évolution des prix sur le marché noir, beaucoup d’économistes estiment que l’inflation réelle est certainement plus élevée (probablement le double du chiffre officiel). En France, la production industrielle a baissé de 0,5% en mars. C’est un autre signal qui semble confirmer, au mieux, le risque de stagnation économique pour le pays.
Liquidité de Musk
Elon Musk est peut-être la personne la plus riche du monde, mais cela ne veut pas dire qu’il veut mettre son énorme fortune en danger pour acheter Twitter. Le co-fondateur de Tesla a restructuré son offre complexe pour le géant des médias sociaux en obtenant 7,1 milliards de dollars d’engagements en actions de la part des investisseurs. Il a également réduit de moitié le montant d’un prêt sur marge record conclu le mois dernier avec un éventail de banques d’investissement. Le changement de financement a renforcé l’optimisme selon lequel Musk pourrait finaliser l’achat de Twitter pour 44 milliards de dollars. Musk vaut environ 250 milliards de dollars, selon l’indice Bloomberg Billionaires, mais une grande partie de cette fortune est illiquide et il a parfois déploré être “pauvre en liquidités”.
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