Le mini-krach boursier du hier nécessite d’explications et de l’analyse. Hier dans mes post sur Telegram j’ai fait part de mon étonnement de l’ampleur de cette chute des marchés. En fait ce n’était pas uniquement le CPI qui ressorti pire que attendu qui a provoqué cette véritable chute des marchés. Il y a eu une autre statistique sur la consommation américaine qui a montré que la consommation ne freine pas malgré la hausse généralisée des prix. Donc 2 facteurs à la fois permettent d’envisager une hausse encore plus agressive des taux. Cela explique le déclenchement du re-pricing massif des valeurs de croissance et les autres marchés se sont fait emporter par le même tsunami.
Ma Stratégie
Dieu merci, j’ai gardé mon hedge. Encore hier je me posais la question de sa pertinence et j’étais prêt d’en renoncer après la cassure de 4,150 sur S&P 500. Et pire que durant la séance d’hier nous avons touché ce niveau sans pour autant le franchir et j’ai décidé d’attendre la fin de la séance. Et heureusement….. Donc pour le moment une partie de mon portefeuille est protégée, mais c’était quand même chaud. Cela démontre que l’analyse technique, ainsi que les autres piliers sont importants. Je ne dis pas bien sûr que mon portefeuille n’a pas souffert hier, mais il aurait pu souffrir encore plus si j’avais pas cette protection.
(Sources: Bloomberg, Saxo Bank)
La Tempête
L’économie américaine a fait preuve d’une résilience surprenante face à l’inflation et à la hausse des taux d’intérêt les plus rapides depuis une génération. Cela signifie que la Réserve fédérale devra écraser encore plus la demande. Alors que les consommateurs montrent des signes de ralentissement, ils continuent en grande partie à suivre les pressions persistantes sur les prix, alimentées par des gains salariaux historiques. Si les Américains ne réduisent pas davantage leurs dépenses, il y a de fortes chances que la banque centrale devienne d’autant plus agressive pour essouffler davantage les voiles de l’économie dans le but de faire baisser l’inflation. Les traders s’attendent maintenant à ce que la banque centrale augmente ses taux d’intérêt de 75 points de base supplémentaires lorsque les décideurs politiques se réuniront la semaine prochaine, ce qui serait la troisième hausse consécutive de cette ampleur.
Gaz: Mouvements radicaux de l’UE
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, appellera à des mesures radicales pour endiguer la crise énergétique, se rapprochant des mesures de rationnement et appelant à une rafle sur les bénéfices des entreprises énergétiques. Les propositions qu’elle présentera dans un discours devant le Parlement européen mercredi intensifieront les discussions houleuses entre les États membres, qui ont des priorités et des vulnérabilités différentes. La question clé pour les marchés est de savoir si sa proposition d’imposer une réduction de 5 % de la consommation de gaz survivra aux différentes étapes de négociation. Ce serait une étape majeure vers la réduction du déficit énergétique auquel le continent est confronté depuis que la Russie a commencé à réduire les flux de gaz.
Politique: investigation sur la Russie
La Russie a secrètement acheminé plus de 300 millions de dollars vers des partis politiques et des candidats étrangers depuis 2014 dans le but d’influencer les élections dans plus de deux douzaines de pays, a déclaré un haut responsable américain aux journalistes. La Russie transfère les fonds – espèces, crypto-monnaie et contributions non monétaires – en utilisant des intermédiaires, notamment des services de sécurité, des oligarques et des fondations ou des groupes de réflexion soi-disant indépendants, a déclaré le département d’État dans une note à des dizaines d’ambassades américaines qui a été partagée avec des journalistes. L’effort d’influence pourrait s’intensifier dans les mois à venir alors que la Russie cherche à atténuer l’effet des sanctions internationales suite à son invasion de l’Ukraine. Les États-Unis ont notifié plus de 100 pays de leurs conclusions.
La France: c’est Tendu
Le gouvernement français a abaissé ses prévisions de croissance économique pour l’année prochaine, l’obligeant à retarder les réductions d’impôts et à maintenir un contrôle strict des dépenses. La perturbation des activités due à la volatilité des prix de l’énergie après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, combinée à une inflation plus forte des ménages et à des difficultés pour les principaux partenaires commerciaux de la France, signifie que le gouvernement s’attend désormais à ce que le PIB n’augmente que de 1 % en 2023 au lieu des 1,4 % qu’il prévoyait en juillet. “Dans cette situation tendue, la France résiste”, a déclaré le ministre des Finances Bruno Le Maire lors d’une présentation aux journalistes. La détérioration du contexte économique a sapé les projets du président Emmanuel Macron de poursuivre les réformes budgétaires au début de son deuxième mandat de cinq ans à la présidence.
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