Les deux semaines à venir seront remplies d’événements importants de point de vue fondamental. Voici le menu pour cette semaine:
Réunion de la FED
La réunion de la Fed de mercredi se déroule traditionnellement en deux actes : à 20h00, heure de Paris, les marchés recevront une décision sur le taux accompagnée d’une déclaration, à 20h30 – la conférence de presse de Powell.
Avec une probabilité très élevée la Fed augmentera ses taux de 0,25% et laisse les orientations politiques inchangées. La principale réaction du marché sera sur la rhétorique de Powell. Les spéculations se tournent principalement autour du calendrier de la fin du cycle de hausse des taux.
Mais l’appétit pour le risque ne devrait pas durer longtemps en raison des anticipations de fin de cycle de hausse des taux de la Fed, puisque la Fed est encore très loin de baisser les taux, et le taux de 5,5 % est tout aussi mauvais pour l’économie que le taux de 5,75 %.
L’appétit pour le risque reste l’économie américaine et les rapports des entreprises, l’économie américaine continue de croître uniquement grâce au secteur des services, qui est étonnamment fort après la pandémie, et grâce à la hausse du marché boursier au milieu du battage médiatique de l’IA.
Publication Microsoft
Dans la semaine à venir, je me concentrerai sur les rapports des entreprises, en particulier le rapport de Microsoft mardi après la fermeture du marché, car la croissance du marché boursier repose sur l’hypothèse d’une révolution technologique et, par conséquent, l’absence de récession pour cette raison. Microsoft est une entreprise leader dans l’IA, il est clair que les prévisions de bénéfices seront augmentées en augmentant le coût d’un abonnement à ChatGPT, mais le succès de l’entreprise dans d’autres domaines est une question.
Réunion de la BCE
La BCE devrait relever ses taux de 0,25 % jeudi, en se concentrant sur les indications d’une éventuelle hausse des taux lors de sa réunion de septembre. La BCE aura du mal à garantir une hausse des taux en septembre en raison de la récession, mais elle ne pourra pas nier la nécessité d’une hausse des taux si l’inflation ne baisse pas avant septembre.
Il est logique que Lagarde se réfère à la dépendance aux données et aux nouvelles prévisions en septembre, en l’absence de persuasion dans la volonté de continuer à augmenter les taux, l’euro chutera.
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