Je n’ai pas beaucoup parlé de l’abandon de COVID Zéro en Chine pour une bonne raison. Il y a une volatilité dans les décisions du gouvernement chinois. Juste après l’abandon des mesures drastiques, la deuxième économie replonge dans le chaos de Coronavirus. Difficile à juger à mon niveau mais cette politique semble très inefficace.
Les statistiques des ventes pendant le Black Friday seront intéressantes à surveiller. Le régulateur veut qu’ il n’y ait pas une explosion des prix juste après la fin de cette période des soldes. Notons que les prochaines statistiques des CPI, le plus regardées en ce moment par les marchés, peuvent réserver des surprises.
Revue de Presse
Ralentissement mondial
(Bloomberg) – L’économie mondiale sera aussi faible l’année prochaine qu’elle l’était en 2009 après la crise financière, car le conflit en Ukraine risque de devenir une “guerre éternelle”, a déclaré l’Institute of International Finance. La croissance mondiale augmentera de 1,2 % tandis que la zone euro se contractera de 2 % à mesure que la guerre s’éternisera. “La gravité du coup à venir sur le PIB mondial dépend principalement de la trajectoire de la guerre en Ukraine”, ont écrit les analystes de l’IIF.
COVID-19: Achat de panique
(Bloomberg) – Les applications de livraison de supermarchés à Pékin sont débordées alors que la charge de travail croissante de Covid dans la ville déclenche des restrictions de type verrouillage dans des pans entiers de la capitale chinoise. Pékin a enregistré 1 854 nouvelles infections jeudi, contre 1 611 mercredi, alors que l’épidémie plus large en Chine atteint des niveaux records. Les applications de livraison comme Freshippo d’Alibaba et le Sam’s Club de Walmart manquaient de capacité pour livrer jeudi, et d’autres épiceries de Chaoyang, le plus grand district de Pékin, ne prenaient plus de commandes.
Plafond sur le Pétrole Russe
(Bloomberg) – Les diplomates européens sont bloqués dans des négociations sur le degré de rigueur d’un plafonnement des prix du pétrole russe, révélant des divisions au sein du bloc. La Pologne a rejeté le prix proposé par l’exécutif de l’UE de 65 dollars le baril comme étant trop doux pour Moscou. La Grèce, un acteur majeur de l’industrie du transport pétrolier, ne veut pas descendre en dessous de 70 dollars. Les pourparlers sur la proposition dirigée par le Groupe des Sept ont été retardés alors que les diplomates tentaient de combler les divergences entre les États membres. Les négociations pourraient reprendre vendredi ou faire face à de nouveaux retards.
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