Tout est dans le titre de mon post. Donc mettez vos ceintures, si vous êtes dans le marché actuellement. Le même message côté BCE et BoE. Je ne sais pas ce qu’il faut encore pour arrêter ce jeu de hasard.

Actualités

Powell, hausse des taux confirmée

(Reuters) – La lutte de la Réserve fédérale pour ramener l’inflation à son objectif de 2% “a un long chemin à parcourir”, a déclaré mercredi le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, dans un témoignage préparé pour être remis au comité des services financiers de la Chambre. “L’inflation s’est quelque peu modérée depuis le milieu de l’année dernière”, la mesure d’inflation préférée de la Fed chutant considérablement d’un sommet d’environ 7% l’an dernier à 4,4% en avril.

Taux d’intérêt au Royaume-Uni

(Bloomberg) – L’inflation brûlante de la Grande-Bretagne pourrait forcer la Banque d’Angleterre à accélérer le rythme de ses taux d’intérêt à nouveau jeudi dans un contexte de chaos sur le marché hypothécaire britannique. Les économistes et les investisseurs s’attendent à ce que le Comité de politique monétaire poursuive avec une autre augmentation d’un quart de point du taux d’escompte à 4,75 %, la 13e hausse de ce qui est désormais susceptible d’être une extension du cycle de hausse le plus rapide depuis plus de trois décennies.

Les marchés monétaires placent une chance de 40% sur une plus grande augmentation d’un demi-point à 5%. Cependant, une autre lecture de l’inflation de choc mercredi a ouvert la porte à une augmentation plus importante d’un demi-point, la première depuis février. Tous les regards seront tournés vers la manière dont le gouverneur de la BOE, Andrew Bailey, et ses collègues font face à une augmentation des paris pour des taux d’intérêt britanniques atteignant 6 %, ce qui serait le plus élevé depuis deux décennies.

La BCE cible les risques de liquidité

(Bloomberg) – La Banque centrale européenne demande aux banques des détails sur la durée de survie à une crise de financement alors qu’elle intensifie l’examen des risques de liquidité après l’effondrement du Credit Suisse et de plusieurs banques régionales américaines. Le régulateur accorde une plus grande importance à la soi-disant métrique de la période de survie dans ses récentes discussions avec les banques après que les sorties rapides de la banque suisse ont mis en évidence les lacunes des mesures qui sont rendues publiques, selon des personnes connaissant le sujet. La période de survie mesure la durée pendant laquelle on peut s’attendre à ce qu’un prêteur continue à fonctionner avec des liquidités et des garanties disponibles et sans accès au financement.

Bitcoin monte plus haut

(Bloomberg) – Un rallye Bitcoin a fait une pause autour de 30 000 $ alors que les investisseurs évaluaient une multitude de demandes aux États-Unis pour lancer des fonds négociés en bourse investissant dans le marché au comptant du jeton, les régulateurs de produits là-bas ont jusqu’à présent résisté. Le plus grand actif numérique a oscillé autour du niveau des chiffres ronds jeudi après une augmentation de 21% depuis le dépôt surprise de BlackRock le 15 juin auprès de la Securities and Exchange Commission pour l’autorisation de lancer un tel ETF. La montée a dépassé un bond de 13% dans un indice des 100 plus grandes pièces virtuelles au cours de la même période.

Les banques modèlent le risque climatique

Les banques européennes élaborent leurs modèles de risque pour mieux se préparer aux retombées du changement climatique, certaines examinant même les implications de liquidité à court terme d’une planète plus chaude, selon une enquête conjointe menée par l’Association des marchés financiers en Europe et Oliver Wyman . L’analyse, publiée jeudi, a révélé que 87% des banques interrogées ont commencé à mener leurs propres tests de résistance climatiques internes annuels, dans certains cas en utilisant une modélisation qui va au-delà des exigences fixées par les régulateurs.

Les résultats indiquent que les banques sont de plus en plus préoccupées par le potentiel du réchauffement climatique à nuire à la valeur des actifs. Le risque de crédit est de loin la principale préoccupation, en particulier pour les banques fortement exposées au secteur des combustibles fossiles et pour les prêteurs disposant de gros portefeuilles hypothécaires.