Nous devons constater que le comportement des marchés autour du niveau de 3,600 points sur S&P 500 n’est pas clair. Les mouvements sont violents, irrationnels et les réactions sur les statistiques sont fortes mais dans un sens aléatoire. Ce phénomène est rare, je ne me souviens pas d’avoir vu quelque chose pareil, mais explicable. J’y vois 3 facteurs:
- Nous nous approchons à un niveau ou de nombreuses actions sont devenues très intéressantes en termes rapport risque/potentiel.
- Il y a toujours beaucoup de liquidité sur les marchés qu’il faut placer quelque part.
- Et surtout, le marché de dette n’est plus, en tout cas temporairement, un marché refuge. Comme je dis toujours: je préfère acheter les actions de Microsoft que les obligations italiennes.
Dans ces circonstances je suis mon plan initial qui marchait très bien jusqu’à là. Le marché reste baissier avec la zone de 2,900 et 3,200 sur S&P 500, comme une zone d’accumulation des positions à long terme. Pour la Catégorie A je peux envisager des achats dès maintenant, mais les Catégories B, C et surtout D – j’attends encore. Catégorie D c’est une histoire à part, car l’impact des taux sera le plus important. Sur cette catégorie d’entreprises nous pricons les rêves. Aucun CA, aucun résultat, juste le potentiel. Potentiel est pricé avec un Discount Factor qui est directement lié au taux sans risque.
Statistique économiques
Le calendrier des statistiques est moins chargé que la semaine dernière. Mais il y a quand même PMI dans la zone euro et quelques chiffres américains liés à l’inflation.

Les données économiques importantes de la Chine au cours des deux premiers jours de la semaine auront un impact significatif sur l’appétit pour le risque. Ils sont susceptibles de sortir meilleurs que prévu compte tenu du Congrès du Parti communiste chinois. Il est peu probable que le ZEW allemand plaise, les données américaines sont importantes jeudi, mais comment elles sortiront est une grande question.
Revue de la presse
(Source: Bloomberg)
UK: Marche arrière
La livre a augmenté de 0,9% dans les échanges asiatiques, la confiance des investisseurs ayant été renforcée par les attentes selon lesquelles une plus grande partie du paquet de réductions d’impôts non financées du Premier ministre Liz Truss pourrait être annulée. Le chancelier de l’Échiquier nouvellement nommé, Jeremy Hunt, a déclaré dans une interview à la BBC que rien n’était “hors de propos” lorsqu’il s’agissait d’abandonner potentiellement davantage de mesures prévues par le premier ministre. Pourtant, la livre reste vulnérable et la fin du programme d’achat d’obligations d’urgence de la Banque d’Angleterre vendredi pourrait risquer de nouvelles turbulences sur les gilts. Alors que les marchés testeront Truss assiégé, son sort repose finalement sur un parti conservateur qui la pousse à se démener pour sauver son emploi.
Chine le discours de Xi
Le président Xi Jinping a adressé un message clair à ceux qui veulent contrecarrer la montée en puissance de la Chine : vous échouerez. Dans un discours de près de deux heures dimanche, Xi a fait savoir au monde que la Chine ne changerait pas de cap, même face aux “tempêtes dangereuses” dans un monde plus hostile. Le dirigeant chinois a salué “l’esprit combatif” de la nation et a déclaré que le pays était “bien placé pour poursuivre le développement et assurer la sécurité”. Les remarques de Xi indiquent que la Chine est prête à relever le défi croissant des États-Unis sous le président Joe Biden, qui a agi pour entraver la capacité de Pékin à accéder aux technologies de pointe et a cherché à dissuader toute action militaire contre Taïwan.
Crise énergétique
Le bras exécutif de l’Union européenne prévoit de proposer un mécanisme pour freiner la volatilité des prix sur le plus grand marché du gaz du bloc et empêcher les flambées extrêmes des prix dans le commerce des produits dérivés afin de freiner la crise énergétique de la région. Le mécanisme temporaire conçu par la Commission européenne imposerait une limite de prix dynamique pour les transactions sur le Dutch Title Transfer Facility, dont l’indice principal est la référence pour tout le gaz échangé sur le continent. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a déclaré plus tôt ce mois-ci que le TTF ne reflétait plus la réalité énergétique du bloc après que la Russie a coupé les approvisionnements en Europe. La commission a subi des pressions croissantes de la part des gouvernements nationaux pour imposer un plafond sur les prix du gaz.
Au-delà de la tourmente
Les investisseurs regardent au-delà d’une récession mondiale imminente et ils voient un pays – et ses marchés financiers – émerger le plus fort de l’autre côté. Les actions et les obligations américaines ouvriront la voie à la vague actuelle de turbulences sur les marchés, selon les répondants du dernier sondage MLIV Pulse. Pendant ce temps, ils estiment qu’il est proche d’un pari égal quant à savoir si l’économie britannique ou la zone euro tombera d’abord dans un marasme. Environ 47% des 452 répondants s’attendent à ce que le Royaume-Uni remporte ce prix malvenu, reflétant peut-être des risques plus importants pour la stabilité financière dans ce pays, contre 45% qui ont déclaré l’Europe. Seuls 7 % ont vu les États-Unis devenir la première économie à craquer.