Le rebond que j’ai évoqué dans ma dernière vidéo s’est déjà presque réalisé. Comme prévu il a été rapide et violent et sera très probablement….. trompeur. Voici ce que dit Bloomberg ce matin:

Les acheteurs de dip qui parient que l’ère du bellicisme de la banque centrale a atteint son apogée ont reçu un rappel mercredi qu’ils jouent un jeu dangereux. Le S&P 500 a chuté de 1,8 % après que la plus forte hausse de deux jours depuis avril 2020 a attiré des commerçants ravis par des paris monétaires nouvellement dovish. Alors que l’indice a récupéré la plupart des pertes, les haussiers potentiels ont été avertis alors que la présidente de la Federal Reserve Bank de San Francisco, Mary Daly, a désabusé des notions selon lesquelles un pivot politique est en vue. Le président de la Réserve fédérale d’Atlanta, Raphael Bostic, a fait écho aux commentaires de Daly, affirmant qu’il ne préconisait pas un virage rapide vers l’hébergement.

Je vois toujours du potentiel pour l’indice S&P 500 pour aller tester le seuil de 4,000 points. Dans un scénario ou les CPI Américains du 13 Octobre ressortent moins inflationnistes que prévu, nous pouvons même aller tester les 4,150 points. Pour moi ça sera une énorme opportunité de rééquilibrage de mon portefeuille en Bourse. Dans ma Lettre Mensuelle Mind Your Cash j’ai fait part de mon changement d’humeur à moyen terme et désormais la rechute sur les 3,600 et puis 3,200 font partie de mon scénario de base.

(Sources: Bloomberg)

Pétrole: Cap pour le pétrole de Poutine

La Russie pourrait réduire sa production de pétrole jusqu’à 3 millions de barils par jour si l’Union européenne et les États-Unis poursuivaient un plan de plafonnement des prix, ont averti des experts du marché. Les commentaires interviennent alors que les pays de l’UE sont parvenus mercredi à un compromis sur un nouveau paquet de sanctions russes et que les pays de l’OPEP+, dont la Russie, ont convenu séparément d’une réduction de la production pour soutenir les prix mondiaux. Le pacte de l’UE comprend un soutien au plafonnement des prix sur les ventes de pétrole aux pays tiers. S’exprimant après l’annonce de l’OPEP+, le vice-Premier ministre russe Alexander Novak a réaffirmé que son pays ne vendrait de pétrole à aucun pays qui adopterait un tel plafond.

Grande Bretagne: tensions politiques

Le Premier ministre britannique Liz Truss est confronté à un combat pour survivre. Elle était arrivée à Birmingham pour une conférence conservatrice, déterminée à marquer la fin d’un premier mois difficile au pouvoir en apposant son autorité sur le parti au pouvoir. Au lieu de cela, elle était souvent cachée dans des réunions privées désespérées alors que ses opposants travaillaient ouvertement contre le gouvernement et que son cabinet se disputait en public. Truss elle-même a demandé au parti de la juger dans un an lorsque son plan de croissance aura eu le temps de fonctionner, mais elle ne durera peut-être pas aussi longtemps. Ajoutant à l’avenir sombre est Fitch, qui a abaissé les perspectives de crédit du Royaume-Uni de stable à négative.

Crédit Suisse

Christopher Chua du Credit Suisse se joint à une vague de départs de l’entreprise assiégée. Chua, qui était directeur général et directeur adjoint des fusions et acquisitions pour l’Asie-Pacifique basé à Hong Kong, a quitté la banque pour aider à superviser les activités de fusions et acquisitions en Asie chez HSBC, ont déclaré des personnes connaissant le sujet. Le Credit Suisse est devenu un terrain de braconnage pour ses rivaux ces derniers temps, le prêteur luttant pour contenir les retombées d’une série de scandales et de performances en berne. Il avait auparavant perdu son directeur adjoint de la richesse en Asie. La banque doit dévoiler ce mois-ci un examen stratégique qui devrait inclure une retraite de banque d’investissement à grande échelle.