L’inflation sera à nouveau le sujet du jour aujourd’hui. Les statistiques Core CPI qui seront publiés cet après-midi peuvent encore surprendre négativement car elles couvrent une période d’explosion des prix à la pompe. Donc on sera à nouveau obligés de mettre un peu de côté les publications trimestriels, mais pour moi le point bas est proche ! C’est une bonne nouvelle.

Eventualité des restrictions et retour du télétravail imposé devient mon scénario de base. Cette mesure, déjà testée, est une solution à la fois pour contrer la nouvelle vague du Covid, mais aussi calmer l’inflation et ressayer la réouverture en douceur.

Il faudra suivre les résultats de JP Morgan, Morgan Stanley, Citigroup, Wells Fargo.

(Sources: Saxo Bank, Bloomberg)

Macro

Il en faudra plus pour maintenir le rebond observé sur les principaux indices ces dernières semaines. Les chiffres sur l’inflation attendus aujourd’hui aux Etats-Unis vont certainement réalimenter les craintes autour d’une inflation structurelle qui va durer dans le temps. Nous ne pouvons pas parler de pic d’inflation à ce stade et il faudra plusieurs mois de confirmation afin de l’évoquer. Les investisseurs sont également dans l’attente des résultats d’entreprises qui devraient apporter une guidance peu optimiste pour le prochain trimestre. Pour les entreprises américaines un dollar fort va, à un certain point, avoir une influence sur les revenus des entreprises US, peut-être pas encore visible sur ce trimestre mais ce sera indéniablement un sujet sur la table pour les trimestres à venir. L’EURUSD est venu se poser sur la parité à 1.0000 USD hier matin, les cambistes essayant de repousser un basculement sous la parité qui parait pourtant inévitable à court terme.

Taxe Inflation

L’Espagne va imposer de nouvelles taxes aux grandes banques et aux entreprises du secteur de l’énergie, privant ainsi les entreprises de milliards d’euros pour financer des politiques visant à atténuer l’impact d’une inflation record sur les consommateurs. Les prélèvements sur les institutions financières et les entreprises énergétiques dureront deux ans. Le gouvernement s’attend à ce que la première taxe rapporte environ 1,5 milliard d’euros par an, tandis que la taxe exceptionnelle sur les entreprises du secteur de l’énergie, qui ont bénéficié de la flambée des prix, rapportera 2 milliards d’euros par an.